Magui Chazalmartin

24 février 2011

Publié par poesie07 dans Extraits 2

A l’heure de la sieste

Le soleil a brûlé les pierres du chemin.
Dans le pré, l’herbe sèche aspire le jet d’eau.
Les volets dans le mas sont presque refermés.
C’est l’heure de la sieste dans
l’ombre des maisons.

Un filet de lumière éclaire le vieux meuble,
Et ses portes sculptées brillent avec éclat.
L’habitant, solitaire reçoit ses confidences.
Lettres dont l’écriture est à peine lisisble,
Photographies jaunies, rubans, décorations,
Sont des livres d’histoire ouverts sur le passé.

L’homme dans son fauteuil médite et s’attendrit.
Un sourire parfois, d’inutiles regrets,
Donnent à son visage une nouvelle vie.

Puis la tièdeur de l’air engourdit ses pensées.
Alors, sans resistance, immobile, il s’endort.

extrait de  » Bucoliques 2« 

24 mai 2010

Publié par poesie07 dans Extraits 2

La Ronde des Saisons


Ronde ininterrompue; prodigieux ballet,
Conçu par le talent du plus grand chorégraphe.
La scène est l’univers, l’assistance au complet,
Du génie de l’artiste, reconnaît le paraphe.

Quand un printemps coquin apporte des ennuis,
La terre confiante, à la vie se reveille.
Emergeant du bourgeon, la fleur s’épanouit,
Voluptueusement, en corolle vermeille.

Puis vient l’été brûlant, le soleil resplendit.
Toute la création se baigne en sa lumière.
Dans la tiédeur de l’air, le troupeau s’alanguit,
Et le berger serein referme ses paupières.

L’automne est le bijou de l’eternelle danse:
Donnant aux oubliés, de trés riches bonheurs.
parfums et coloris, fragilité, brillance,
En parfaite harmonie, comblent les spectateurs.

Quand l’hiver apparaît, c’est la fin du spectacle.
La blancheur de la neige au goût de pureté,
Sublime avec panache de terribles obstacles.
Puis le décor figé redevient sûreté.

La ronde est desormais, prête à recommencer.

25 novembre 2009

Publié par poesie07 dans Extraits 2

C’était hier dans nos montagnes… en Ardèche

 

   Ce livre est un précieux document de mémoire sur la vie de nos « ancêtres » et pourtant, c’était…hier!
  
Occupés à des tâches pénibles et contraignantes, ces travailleurs, dont aucun n’est parvenu au troisième millénaire, témoignaient, sans doute à leur insu, de grandeur, de noblesse, et il faut leur en rendre hommage.
   Les lecteurs d’aujourd’hui, et les plus jeunes, en particulier, élevés dans le progrès et son confort, jugeront sans doute, ces vies, bien primitives, bien lointaines.
   Ils ne se prétendaient pas du tout courageux et ils n’étaient pas non plus fatalistes. Guidés par le bon sens et souvent par l’exemple,
ils avaient l’intelligence d’une vertu essentielle et bien souvent naturelle qui consiste à s’adapter à l’incontournable.
   Dès lors, ils travaillaient dans la bonne humeur, aidaient leurs semblables, sans publicité ni orgueil, et les respectaient sans flatteries.
   Plusieurs auteurs contemporains essaient de conserver et d’exalter cette mémoire. C’est important parce qu’elle est le fondement de la nature humaine et de son devenir dans la sérénité. A mon tour, je me souviens aussi…

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